La gestion du risque d'avalanche implique la prise en compte de nombreux paramètres : conditions d'enneigement, météorologie, relief du terrain, ouvrages paravalanches, dégâts humains et matériels qui pourraient être occasionnés… D'une part, elle est basée sur la détermination de l'aléa. Son estimation repose bien souvent sur la mémoire collective. D'autre part, la gestion du risque doit tenir compte des enjeux, qui peuvent être humains ou matériels. Aléa et enjeux sont difficiles à évaluer, tant dans l'espace que dans le temps.
L'estimation de l'aléa est donc un élément clé de la gestion du risque. Mais dans le cas des phénomènes d'avalanche, il n'existe pas de formule mathématique qui permette de le calculer. Aucun modèle ne peut prédire ce qui peut se passer avec exactitude, dans des conditions données. Les experts et les gestionnaires du risque d'avalanche vont devoir baser leurs conclusions sur des critères incertains. Incertains certes, mais ayant le mérite d'exister…
Un des premiers éléments sur lequel s'appuyer est la connaissance des événements passés. En s'inspirant de situations ayant déjà eu lieu, des scénarios peuvent être envisagés. En tant qu'enregistrement des événements passés, l'observation publique des avalanches a un rôle important à jouer. L'EPA, la CLPA et les SSA sont de précieux outils d'aide à la décision. C'est pourquoi la consultation de ces bases de données est fortement conseillée aux gestionnaires des risques d'avalanche.